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La condition de la Femme

La société népalaise contemporaine, malgré quelques timides avancées législatives, est ancrée dans des conceptions patriarcales du rapport homme-femme.

 

La société est marquée par le patriarcat : la femme est sous domination masculine, d’abord le père, puis le mari ou à défaut l’oncle ou le frère. Sans cette « reconnaissance » par un homme, la femme népalaise n’est pas une citoyenne et ne peut avoir de papiers officiels.

La tradition est la norme qui détermine le rôle et la position de la femme. Ses devoirs sont prédéfinis par la hiérarchie sociale et par la subdivision de la société en castes.

Ses droits restent limités par l’autorité masculine. 

Ajoutez à cela 

  • le fait que les familles modestes essaient de marier leurs filles le plus tôt possible pour éviter de payer une dot importante,

  • l’interdit et l’exclusion qui frappe la femme lors de ses règles ou après un accouchement (Chhaupadi)

  • la plus faible proportion de femmes qui suivent des études correctes

  • le tourisme sexuel qui sévit

et l’on comprendra que ce sont surtout les filles népalaises qui ont besoin d’être soutenues.

 

Cependant on remarque que depuis 2013 c’est une femme qui est présidente de la République confédérale du Népal : Bidya Bhandari  dont le poste est principalement honorifique. Proche alliée du bloc communiste, elle a été réélue sans difficulté en 2018.

La présidente n'est pas la seule femme présente dans les hautes sphères du pouvoir népalais. Le Parlement est présidé depuis 2015 par Onsari Gharti Magar, également première femme à ce poste.  Sushila Karki était elle la première femme présidente de la Cour suprême jusqu'à son départ à la retraite dernièrement.

Par son action d’éducation et de scolarisation, NEL lutte pour que les jeunes filles népalaises échappent aux mariages précoces et/ou forcés et au tourisme sexuel. Les parents dont nous éduquons les filles comprennent bien qu’une jeune fille éduquée avec un travail rémunérateur est leur «assurance retraite » !

Les castes

 

L'ensemble des règles régissant le système a été codifié par Jayasthiti Malla, roi fondateur de la troisième dynastie Malla à la fin du XIVe siècle.

Dans les années 1850, Jang Bahadur Rana, de retour d'un voyage en Europe décida de codifier le droit du Népal et modifia un peu le système, en supprimant quelques règles excessives. Cela donna naissance au code civil : "Muluki Ain". Enfin, en 1963, une refonte des institutions gouvernementales, assortie de réformes variées, prôna l'égalité de peines entre toutes les castes et abolit ainsi le système d'un point de vue purement juridique. En réalité, ce système de castes reste très présent dans l'esprit de la population et marque encore profondément les pratiques quotidiennes.

Les trois grands principes régissant le système des castes :

  • Tout d'abord, un "principe de séparation" régit les possibilités de contact physique d'un individu avec le reste de la société. C'est un point essentiel pour appréhender les espaces publics katmandouïtes, puisque l'on peut définir l'espace public comme le lieu de rencontre de l'individu avec la société, des individus et des groupes entre eux.
    Ces règles concernent principalement tout ce qui touche à l'alimentation et aux conditions de mariage.
    Chaque caste est endogame : c'est la condition la plus stricte à la survie de l'ensemble du système. Actuellement, les dérogations à cette règle sont de plus en plus négociables, mais sont loin d'être généralisées.

    En ce qui concerne l'alimentation, chaque caste possède ses propres interdits et les questions les plus fondamentales concernent la pureté de la personne qui prépare les repas et avec qui il est possible ou non de le partager, plus qu'à la nourriture consommée elle-même. D'un point de vue spatial, il en résulte que les basses castes se voient par exemple dotées de puits spécifiques afin de ne pas souiller l'eau des plus hautes castes.
     

  • Le second grand principe est celui de "division" qui régit les activités religieuses comme économiques.
    Les castes correspondent en quelque sorte à des corps de métiers : la plus ou moins grande pureté des tâches effectuées dans un métier définit la plus ou moins grande pureté des castes qui l'exercent.
    Cependant, l'ensemble des métiers est indispensable au fonctionnement harmonieux de la société, ce qui signifie que chaque caste est nécessaire et fait partie d'un grand tout.
    Ainsi, chaque individu reçoit par sa naissance une place au sein de la société. Il s'agit d'une place au sens figuré mais aussi au sens propre : les castes sont plus ou moins précisément regroupées en quartiers distincts, en des endroits précis de la ville. Il apparaît que la spatialisation des castes, par l'emplacement de leurs fontaines ou de leurs lieux de travail, ne doit absolument rien au hasard. Mais ces séparations physiques entre les castes dans l'espace urbain n'ont plus rien d'officiel aujourd'hui, ce sont des états de fait. Les destinations de fait des fontaines ou autres lieux de vie restent très codifiés dans les mentalités, elles sont ainsi connues de tous et transmises de génération en génération, mais non écrites.
     

  • En effet, le dernier grand principe est celui de "hiérarchisation" selon le critère de pureté. L'important n'est pas l'individu en tant que tel mais le lien social qui l'unit au groupe. Il en résulte que tous les membres d'une même caste porte le même nom de famille. Dans la vie quotidienne, les comportements sont plus communautaires qu'individuels, ce qui se lit très bien dans la pratique même des espaces sacrés. On a vu que la morphologie urbaine de la cité cherchait à donner corps au cosmos. Il en va de même avec l'organisation sociale. Concrètement, cela se lit par la place précise des individus durant les grandes fêtes collectives et leurs cortèges, ou encore par les conduites à tenir lors d'un partage d'héritage.

                                                                                               Marie Gibert,   pour Géoconfluences le 8 avril 2008

 

Point particulier : l

La situation difficile des Dalits (intouchables) qui demeurent ostracisés malgré la volonté gouvernementale de les insérer dans la société.

NEL ne fait pas de différences entre les enfants venant de castes et d’ethnies différentes. NEL accepte toutes les religions et ne fait aucun prosélytisme.

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L'enseignement

Maternelle à Amrit-Heller School
Nanimaya Golé

La condition des femmes

A la campagne - porteuses de foin
Bungamati - triage des grains de riz03-11.jpg

Les castes

Daksin Kali
Crayon et bloc-notes

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La société népalaise

Découvrir la société népalaise demanderait de longues études.

Pour une première approche voici trois points de vue importants pour l'action de Népal, Enfance et Lumière :

                  - l'enseignement

                  - la condition de la femme

                  - le système des castes et les ethnies.

 

 

 

L'enseignement au Népal

L’enseignement primaire au Népal est obligatoire depuis 1975 pour tous les enfants âgés de 6 à 11 ans. Malheureusement, seulement 68% d’entre eux vont réellement à l’école.

Le système scolaire népalais comporte des écoles publiques et des écoles privées, celles-ci principalement dans les centres urbains..

L’éducation publique est gratuite, mais les écoles privées coûteuses. Il n’y a pas de réglementation quant aux montants des frais de scolarité des écoles privées, d’où des écarts de prix importants d’une école à l’autre.

L’enseignement dispensé dans les écoles privées est de meilleure qualité, d’autant plus dans l’enseignement supérieur. Donc un enfant népalais a de meilleures chances de réussite dans ses études dans les structures privées. Ces frais importants sont à la charge des familles : droits de scolarité, fournitures scolaires, uniforme obligatoire au Népal. Rares sont donc les familles qui peuvent y inscrire tous leurs enfants. Il leur faut faire un choix et ce sont naturellement les garçons qui sont souvent favorisés.

D’une manière générale, l’accès aux bonnes écoles et la poursuite d’études supérieures sont encore l’apanage des élites

L’année scolaire au Népal commence vers début mai et les inscriptions se font en avril. Dans les écoles privées, l’enseignement est dispensé en anglais. Les enfants vont à l’école maternelle à partir de trois ans. Le cours primaire comporte 5 années. Le cours secondaire de premier niveau va de la 6e année à la 8e année. Le cours secondaire de deuxième niveau comporte 2 années, 9e et 10e et donne accès à un certificat de fin d’études (SEE).

Il y a peu un enfant pouvait se contenter de ce niveau pour trouver un emploi. De plus en plus il est nécessaire de continuer en cours secondaire supérieur : les 11e et 12e années sont requises pour avoir accès à l’université au niveau du master en 2 ans et du doctorat en 5 ans.

A noter que la fréquentation scolaire des minorités ethniques est très basse, 30% seulement et que le taux d’alphabétisation des filles ne serait que de 15%

Quant aux régions de montagne, elle ont peu d’écoles, très rudimentaires, mal équipées et les professeurs ne sont pas souvent bien formés. Les trajets pour certains enfants sont longs et dangereux.

 

NEL scolarise des fillettes dont les familles sont incapables de payer les frais d’études.

Outre les enfants des bidonvilles de Katmandou, elle accueille aussi des enfants de différents villages privés d’école.

La condition des femmes

La société népalaise contemporaine, malgré quelques timides avancées législatives, est ancrée dans des conceptions patriarcales du rapport homme-femme.

 

La société est marquée par le patriarcat : la femme est sous domination masculine, d’abord le père, puis le mari ou à défaut l’oncle ou le frère. Sans cette « reconnaissance » par un homme, la femme népalaise n’est pas une citoyenne et ne peut avoir de papiers officiels.

La tradition est la norme qui détermine le rôle et la position de la femme. Ses devoirs sont prédéfinis par la hiérarchie sociale et par la subdivision de la société en castes.

Ses droits restent limités par l’autorité masculine. 

Ajoutez à cela 

  • le fait que les familles modestes essaient de marier leurs filles le plus tôt possible pour éviter de payer une dot importante,

  • l’interdit et l’exclusion qui frappe la femme lors de ses règles ou après un accouchement (Chhaupadi)

  • la plus faible proportion de femmes qui suivent des études correctes

  • le tourisme sexuel qui sévit

et l’on comprendra que ce sont surtout les filles népalaises qui ont besoin d’être soutenues.

 

Cependant on remarque que depuis 2013 c’est une femme qui est présidente de la République confédérale du Népal : Bidya Bhandari  dont le poste est principalement honorifique. Proche alliée du bloc communiste, elle a été réélue sans difficulté en 2018.

La présidente n'est pas la seule femme présente dans les hautes sphères du pouvoir népalais. Le Parlement est présidé depuis 2015 par Onsari Gharti Magar, également première femme à ce poste.  Sushila Karki était elle la première femme présidente de la Cour suprême jusqu'à son départ à la retraite dernièrement.

Par son action d’éducation et de scolarisation, NEL lutte pour que les jeunes filles népalaises échappent aux mariages précoces et/ou forcés et au tourisme sexuel. Les parents dont nous éduquons les filles comprennent bien qu’une jeune fille éduquée avec un travail rémunérateur est leur «assurance retraite » !

 

Les castes

 

L'ensemble des règles régissant le système a été codifié par Jayasthiti Malla, roi fondateur de la troisième dynastie Malla à la fin du XIVe siècle.

Dans les années 1850, Jang Bahadur Rana, de retour d'un voyage en Europe décida de codifier le droit du Népal et modifia un peu le système, en supprimant quelques règles excessives. Cela donna naissance au code civil : "Muluki Ain". Enfin, en 1963, une refonte des institutions gouvernementales, assortie de réformes variées, prôna l'égalité de peines entre toutes les castes et abolit ainsi le système d'un point de vue purement juridique. En réalité, ce système de castes reste très présent dans l'esprit de la population et marque encore profondément les pratiques quotidiennes.
Les trois grands principes régissant le système des castes :

  • Tout d'abord, un "principe de séparation" régit les possibilités de contact physique d'un individu avec le reste de la société. C'est un point essentiel pour appréhender les espaces publics katmandouïtes, puisque l'on peut définir l'espace public comme le lieu de rencontre de l'individu avec la société, des individus et des groupes entre eux.
    Ces règles concernent principalement tout ce qui touche à l'alimentation et aux conditions de mariage.
    Chaque caste est endogame : c'est la condition la plus stricte à la survie de l'ensemble du système. Actuellement, les dérogations à cette règle sont de plus en plus négociables, mais sont loin d'être généralisées.
    En ce qui concerne l'alimentation, chaque caste possède ses propres interdits et les questions les plus fondamentales concernent la pureté de la personne qui prépare les repas et avec qui il est possible ou non de le partager, plus qu'à la nourriture consommée elle-même. D'un point de vue spatial, il en résulte que les basses castes se voient par exemple dotées de puits spécifiques afin de ne pas souiller l'eau des plus hautes castes.

     

  • Le second grand principe est celui de "division" qui régit les activités religieuses comme économiques.
    Les castes correspondent en quelque sorte à des corps de métiers : la plus ou moins grande pureté des tâches effectuées dans un métier définit la plus ou moins grande pureté des castes qui l'exercent.
    Cependant, l'ensemble des métiers est indispensable au fonctionnement harmonieux de la société, ce qui signifie que chaque caste est nécessaire et fait partie d'un grand tout.
    Ainsi, chaque individu reçoit par sa naissance une place au sein de la société. Il s'agit d'une place au sens figuré mais aussi au sens propre : les castes sont plus ou moins précisément regroupées en quartiers distincts, en des endroits précis de la ville. Il apparaît que la spatialisation des castes, par l'emplacement de leurs fontaines ou de leurs lieux de travail, ne doit absolument rien au hasard. Mais ces séparations physiques entre les castes dans l'espace urbain n'ont plus rien d'officiel aujourd'hui, ce sont des états de fait. Les destinations de fait des fontaines ou autres lieux de vie restent très codifiés dans les mentalités, elles sont ainsi connues de tous et transmises de génération en génération, mais non écrites.

     

  • En effet, le dernier grand principe est celui de "hiérarchisation" selon le critère de pureté. L'important n'est pas l'individu en tant que tel mais le lien social qui l'unit au groupe. Il en résulte que tous les membres d'une même caste porte le même nom de famille. Dans la vie quotidienne, les comportements sont plus communautaires qu'individuels, ce qui se lit très bien dans la pratique même des espaces sacrés. On a vu que la morphologie urbaine de la cité cherchait à donner corps au cosmos. Il en va de même avec l'organisation sociale. Concrètement, cela se lit par la place précise des individus durant les grandes fêtes collectives et leurs cortèges, ou encore par les conduites à tenir lors d'un partage d'héritage.

                                                                        Marie Gibert,   pour Géoconfluences le 8 avril 2008

 A noter : Le système des castes est toujours intact aujourd'hui, mais les règles ne sont pas aussi  rigides   que par le passé. En 1962, une loi a été adoptée, rendant illégale la discrimination à l'encontre des autres castes, ce qui a conduit toutes les castes à être traitées de manière égale par la loi.

 

Point particulier : 

La situation difficile des Dalits (intouchables) qui demeurent ostracisés malgré la volonté gouvernementale de les insérer dans la société.

NEL ne fait pas de différences entre les enfants venant de castes et d’ethnies différentes.

NEL accepte toutes les religions et ne fait aucun prosélytisme.

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