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Actualités - News - Dernières nouvelles 

Au Népal

SOCIETE

Taekwondo aux Jeux Paralympiques

Une jeune Népalaise, Palesha Goverdhan, a remporté une médaille de bronze en para-taekwondo !

Née sans main gauche, Palesha Goverdhan débute l'école un an après ses camarades. En cinquième année (CM2), elle commence les arts martiaux. À l'âge de 13 ans, elle participe à sa première compétition internationale avec l'Open asiatique à Chuncheon (Corée du Sud) mais perd dès son premier match. Malgré cette défaite, elle décide de se relancer dans la compétition et participe aux Mondiaux 2017 à Londres où elle remporte son premier match avant d'être battue en quart de finale.

En 2018, elle remporte le bronze aux Championnats asiatiques.

Elle est porte-drapeau du Népal lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques d'été de 2020. Lors de ces Jeux, elle est battue en quart de finale, manquant la médaille de peu.

En 2024, elle remporte le tournoi qualificatif asiatique en battant l'Iranienne Leila Mirzae et devient la première athlète népalaise à se qualifier pour les Jeux.

Lors des Jeux paralympiques d'été de 2024, elle entre dans l'histoire en remportant la première médaille de l'histoire de son pays en remportant la médaille de bronze en moins de 57 kg.

Les Népalais l’ont accueillie en triomphe : elle a offert à son pays la toute première médaille de son histoire.

À 21 ans, elle est la première athlète népalaise à monter sur un podium, JO (normaux) compris.

 

Si vous voulez voir l’accueil exceptionnel de la championne à l’aéroport de Katmandou :

https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/video-jeux-paralympiques-accueil-triomphal-pour-la-premiere-medaillee-de-l-histoire-du-nepal-63c76c31-40a4-4dda-9c06-11b8b3762c7d?fbclid=IwY2xjawFJX1dleHRuA2FlbQIxMQABHUR25FfU4q32dEveJ6s3Pwt_A5SJpiwwkRaMeTh1eJAcR0J5ueoJo4RMJQ_aem_3FXqqKyPWOvH0RJ9r14Nyw

 

Rappelons que NEL a compté dans les rangs de ses anciennes filleules

une vice-championne aux Jeux Asiatiques en 2006 : Laxmi Maya Gautam a remporté

la médaille de bronze au troisième championnat asiatique de taekwondo à New Delhi.

Il s'agissait de la première médaille internationale remportée par les joueuses népalaises de l'International Taekwondo Federation.

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LA VIE SOCIALE (et festive) AU HOME

 

TEACHERS DAY 21 JUILLET          La fête des enseignants

Le jour de la pleine lune (Purnima) est toujours important au Népal. A la pleine lune de mi-juillet, c’est la journée des enseignants appelée « Guru Purnima ». « Guru » signifie guide, enseignant.

Profondément ancrée dans les traditions spirituelles et rendant hommage aux guides spirituels, cette célébration est aussi maintenant la Journée des enseignants et des éducateurs dans différents domaine. A cette occasion, on souligne le rôle inestimable des enseignants qui guident, inspirent et façonnent les vies. Ceci se fait sous la direction du Ministère de l'Education du Népal et montre l'importance de l'éducation pour le développement de l'ensemble de la société, du peuple et du pays.

Et c’est bien normal que les élèves soient reconnaissants envers leurs enseignants si dévoués !

Que n’a-t-on ce genre de fête en France ? Cela ferait un bien fou à nos enseignants !!

Pour Sushi et son équipe, c’est une jolie fête où les enfants les acclament et en profitent pour manger des gâteaux !

L'équipe des institutrices à Amrit-Heller School

La fin de la mousson est une période propice aux fêtes

 

Si la pleine lune de mi-juillet est importante pour les « gurus », celle du mois d’Août appelée Janai Purnima  est de toutes la plus importante de l’année pour les Hindouistes.

JANAI PURNIMA permet de célébrer 2 fêtes à la fois :

 

 RAKSHA BANDHAN  : Cette tradition permet de resserrer les liens entre les frères et sœurs :

Le matin, la famille se réunit et la sœur noue un bracelet (le rakhi) autour du poignet de son frère.

Ce bracelet de fil coloré symbolise le lien entre les deux et le vœu du frère de protéger sa sœur, quel que soit l’âge de cette dernière. Ces rakhis peuvent aussi être échangés entre amis ou voisins.

Cette tradition commence à faire grincer quelques dents chez les féministes :  beaucoup de femmes aimeraient que cette tradition soit pratiquée en fonction de l’ordre de naissance, l’aîné (fille ou garçon) protégeant le ou la plus jeune, plutôt que selon le genre. Si la sœur est l’aînée, ce sont ses cadets qui devraient nouer un lien autour de son poignet et c’est elle qui devrait être considérée comme leur protectrice. Le fait que le petit frère promette de protéger sa  sœur relève du patriarcat, sous-entendu, une fille n’est pas capable de se protéger ! alors que souvent c’est elle qui a en partie élevé le petit !! https://www.facebook.com/sushila.lama.986/videos/805351018427538/

JANAÏ PURNIMA (proprement dit) :

A l’origine il s’agit pour les hautes castes de renouveler le « janaï », sorte de cordelette à 3 brins de

coton qui leur est donnée lors de leur passage dans l’âge adulte. Les trois brins représentent le corps,

le discours et l’esprit. Mais ce rite s’est étendu à tous les hindouistes qui vont au temple pour se faire remettre et attacher autour du poignet par un prêtre un bracelet de cordelette colorée appelée Doro.  On dit que le Doro apporte sécurité et protection.

 

Les enfants de NEL et de l’école de Sushi ont célébré ces deux fêtes :

Pour le Rasksha Bandhan dans notre home de filles, il n’y avait pas beaucoup de garçons à honorer !  Un petit cousin et le frère de Sushi ont fait l’affaire et les filles se sont noué mutuellement les rakhis.

Pour la bénédiction de Janaï Purnima, elles ont ensuite osé la traversée du Ring Road pour se faire bénir à Bouddha Park. Les voilà protégées par les dieux.

https://www.facebook.com/sushila.lama.986/videos/434667962951026

 

Elles ont toutes leur rakhi

 

 

 

 

 

 

 

Traversée hasardeuse ​du ring road 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Discriminations : Par peur du « grand remplacement »,

le Népal exclut un quart de sa population.

Par Sébastien Farcis -Libération du 20/11/2022 (résumé)

En raison d’une conception patriarcale de la filiation, près de 7 millions de personnes au Népal ne possèdent pas de certificat de citoyenneté, la plupart originaires du Sud, proche géographiquement et culturellement de l’Inde.

Pour exemple,trois Népalais de 20, 22 et 32 ans qui sont nés sur ces terres de l’extrême sud du pays, mais qui y vivent aujourd’hui comme des immigrés clandestins :  dit l’un d’eux.

L’administration refuse de lui fournir un certificat de citoyenneté, document indispensable pour se voir octroyer la nationalité népalaise. Comme ses amis d’infortune, Suraj est apatride dans son propre pays.

Le Népal a une conception patriarcale de la transmission de la nationalité népalaise :

selon la Constitution de 2015, toute personne

-  née de père népalais obtient la nationalité automatiquement par le droit du sang,

-  alors que si la mère est népalaise et le père étranger, l’enfant ne peut prétendre qu’à une naturalisation souvent compliquée, voire impossible.

 

Elle dépend du bon vouloir d’une administration tatillonne et elle-même patriarcale.

Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU, le Népal est ainsi l’un des 25 derniers Etats à opérer une – les autres pays se trouvant principalement au Moyen-Orient.

 

On aboutit à une enfer administratif perpétuel.

Le gouvernement népalais ne communique pas de chiffres sur le nombre de personnes affectées – et refuse même de parler d’«apatrides» – mais une étude du Forum pour les femmes, la loi et le développement a calculé qu’en 2011, , ce qui la prive de ses droits civiques, comme enregistrer un mariage ou une naissance, voter ou ouvrir un compte en banque et même bénéficier de soins hospitaliers. La situation législative n’ayant pas évolué depuis, l’association estime qu’environ 6,7 millions de Népalais vivent aujourd’hui dans cet enfer administratif perpétuel, qui détruit leurs rêves d’avenir.

Autre cas de figure kafkaïen, lorsque les deux parents sont népalais mais pas le grand-père paternel, il peut y avoir refus de l’administration.

 

Le pourquoi de cette opposition ?

Cette question de l’accès à la citoyenneté a un enjeu géopolitique important, car le Népal est entouré par les deux pays les plus peuplés du monde, l’Inde et la Chine

D’où une peur irraisonnée des Népalais des montagnes et des collines de se voir envahis.

Pour la Chine, la crainte est moindre car l’Himalaya rend l’accès difficile, surtout en hiver.

Mais la crainte vient des Indiens immigrés des plaines du sud.

Physiquement les Népalais des plaines du sud ressemblent plus aux Indiens qu’aux Népalais des montagnes aux yeux plus bridés. Ils partagent la langue, la culture et la religion hindouiste de l’Inde toute proche. La frontière

indo-népalaise se franchit sans visa et sans difficulté.

 

Le Népal a un nationalisme étroit et ce nationalisme est très masculin, voire macho. Il transforme la femme en un risque sécuritaire, car selon ses partisans, les femmes étrangère vont entrer dans le Népal, épouser des Népalais et faire des Népalais de souche une minorité.

C’est aussi ce que mettent en avant les politiciens qui instrumentalisent les craintes nationalistes des habitants des montagnes et les souffrances de ceux des plaines, pour que l’on vote pour eux.

Mais dans le fond, ils ne veulent pas résoudre le problème.

Je vous recommande la lecture complète de cet article très intéressant. Ce problème de citoyenneté se pose aussi à certaines des filles de NEL nées parfois de père inconnu et qui ne peuvent donc justifier une filiation paternelle correctement népalaise.

https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/par-peur-du-grand-remplacement-le-nepal-exclut-un-quart-de-sa-population-20221120_BAKMDOSZVVFTNHVQQAISWMZRJQ/?redirected=1&redirected=1

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Formalités d'entrée au Népal

Pour entrer au Népal, il faut présenter :

  • Soit un certificat de vaccination (2 doses ou 1 dose Janssen), soit un test PCR effectué 72 heures avant le décollage depuis le premier aéroport

  • Les enfants de moins de 5 ans sont dispensés de vaccination et de test PCR

  • Visa ou formulaire de demande de visa pré-remplie 

  • PAS DE QUARANTAINE 

En famille à Dashain
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Devenez parrain : deux possibilités :

  • Le parrainage total se monte à minimum 60 € par mois.

  • Le co-parrainage permet de parrainer une enfant à plusieurs et selon vos possibilités.
    Contact : nel.presidence@gmail.com

Devenez donateur :  pour aider NEL sans prendre la responsabilité d'une enfant :

dons réguliers ou ponctuels, par virement mensuels ou trimestriels ou par chèques.

Devenez adhérent :  un petit soutien modeste, mais essentiel  : cotisation de 15 € par an

Dans tous les cas, vous recevrez les 3 ou 4 bulletins de NEL et pourrez voter à l'assemblée générale annuelle.

Tous vos versements (parrainages, dons, adhésions) donnent droit à une réduction d'impôt dans la limite de 66% des sommes engagées.

Un versement de 100 € = 34 € versés effectivement.

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